Adobe-Neolane analyse l’efficacité de Facebook pour les professionnels du marketing
Adobe-Neolane a publié les résultats de deux études qui montrent comment les professionnels du marketing tirent profit de Facebook pour capter des données sur les fans et mieux interagir avec eux.
La première s’est concentrée sur les 150 pages Facebook les plus populaires aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France pour comprendre comment elles exploitent le potentiel de leurs applications et de leur login Facebook pour enrichir le profil de leurs clients dans leur base de données.
Cette première analyse montre que :
- Les types de données les plus demandées : d’une façon générale, le top 3 des données les plus demandées par les applications Facebook sont l’email, la date de naissance et les « likes ». C’est l’adresse email qui est la plus demandée pour environ 50 % des cas au Royaume-Uni, 62% aux Etats-Unis et 70 % en France. 20 % des applications Facebook ne requièrent aucune donnée, ce qui implique que les marketeurs ratent des opportunités d’enrichir leurs bases de données clients avec des informations à valeur ajoutée sur les comportements et les centres d’intérêt de leurs clients.
- **Les applications les plus utilisées : **les applications proposant un service, des concours et des jeux sont les plus populaires sur Facebook. Les jeux occupent la première place aux Etats-Unis (44%) et en France (39%), et sont seulement second au Royaume-Uni (16%) alors que les services y arrivent en tête (41%), sont second aux Etats-Unis (19%) et troisième en France (17%). Dans chaque pays, il y a certaines particularités comme la diffusion de contenu gratuit aux Etats-Unis ou l’utilisation du ‘fan gate’ en France (nécessité d’aimer une page pour accéder à son contenu).
- **Les industries gagnantes : **les sociétés de produits de consommation (CPG) utilisent beaucoup le social opt-in, elles sont au premier rang en France (35%), au deuxième aux Etats-Unis (17%) et en troisième place au Royaume-Uni (14%). Les sports, la musique et la télévision sont les prochains tops utilisateurs du « social opt-in » dans les applications Facebook.
Consultez l’étude sur le « social opt-in » des applications Facebook : http://www.neolane.com/usa/resources/ebooks/Facebook-app-analysis-ebook
La deuxième étude a analysé l’usage du login Facebook (anciennement Facebook Connect) sur les 150 principaux sites aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France. Le « social opt-in » permets aux visiteurs de se connecter aux sites web ou de compléter des formulaires en quelques clics grâce aux informations de profil déjà enregistrées dans leurs comptes Facebook. Le login Facebook est de plus en plus intégré aux sites web car les consommateurs se connectent plus facilement et que les marques obtiennent des données fiables et à jour qu’elles utilisent ensuite pour mieux cibler les consommateurs en leur proposant des contenus plus personnalisés sur les différents canaux.
3 aspects essentiels ressortent de cette étude :
- D’importants volumes d’information sont traités : les volumes de MAUs (monthly active users, utilisateurs mensuels actifs), c’est-à-dire ceux qui donnent accès à leurs profils, sont entre 28 000 et 70 000 en fonction des secteurs d’industrie. Les sites des médias, de divertissement, de sport et de e‑commerce sont ceux qui génèrent les plus gros volumes en ayant deux fois plus d’utilisateurs que dans les autres secteurs avec presque 50,000 MAUs.
- Les données demandées sont très basiques : le top 3 des informations les plus demandées sont l’email, la date de naissance et la localisation géographique. Les pages « likées » et les centres d’intérêt sont plus rarement demandés (17%). D’une façon générale, les marques se contentent d’obtenir des informations basiques au détriment d’informations pertinentes qui leur permettraient de personnaliser les expériences clients en cross-canal.
- Certains secteurs sont prédominants : l’utilisation du login Facebook est très fréquente sur les sites médias et divertissement (54%) sur les sites e‑commerce et boutiques (19%). Elle l’est beaucoup moins dans les autres secteurs alors que le potentiel y est également très élevé.
Consultez l’ensemble du rapport d’analyse en cliquant ici.