La créativité à l’ère de l’omnicanal – Partie 2
Je suis de retour aujourd’hui avec la deuxième partie de cet article sur la créativité à l’âge de l’omnicanal, après la première partie où nous avons vu comment les marketeurs peuvent profiter de la technologie pour stimuler la créativité et créer des interactions plus riches avec leurs clients La créativité à l’ère de l’omnicanal — Partie 1.
Comme je l’écrivais, pour se distinguer une marque doit imaginer et créer des expériences uniques pour ses clients, des moments de vie mémorables et différenciants. Je dis souvent que les consommateurs peuvent se passer d’une marque, mais que les marques ne peuvent pas se passer de leurs consommateurs, ils en ont un besoin absolu.
C’est ce à quoi la créativité dans le marketing s’apparente vraiment, et ce que les « Creative Technologist » cherchent à atteindre : la capacité à inventer des interactions dans lesquelles les clients acceptent d’offrir leur temps à une marque, en échange de l’expérience que la marque est en mesure de leur proposer. Et donc, choisissent une marque plutôt qu’une autre pour l’expérience produit/client/émotionnelle qu’elle leur fait vivre. Nous allons maintenant voir plus en détails quels sont les 4 piliers de la créativité dans cet environnement multicanal.
Vision unifiée de l’audience
Afin d’être en mesure de développer des campagnes et des expériences créatives, il est essentiel pour une marque d’obtenir une vision unifiée de son public. Par « vision unifiée », j’entends une vision mêlant offline et online, monde physique et univers digital. Une vision intégrée qui permet aux différents profils et parcours clients d’être identifiés et centralisés, afin d’obtenir une compréhension fine de leurs besoins et de leurs désirs, et d’être en mesure de leur offrir des réponses créatives spécifiques à chaque étape de leur parcours.
Gestion de contenu centralisée
L’utilisation d’un outil permettant une gestion centralisée du contenu, comme la plate-forme Adobe Expérience Manager, est essentielle afin d’offrir une expérience unique et cohérente sur tous les canaux et terminaux. Ce type d’outil est appelé D.A.M. (Digital Asset Management) : il s’agit d’une bibliothèque numérique centralisée, offrant aux entreprises l’accès à tous leurs actifs de marque, et permettant l’assemblage dynamique du contenu, en fonction de l’expérience devant être créée, et de l’endroit où l’interaction se produit (site web, application, mobile, etc.). Un D.A.M. est également un excellent outil de collaboration, permettant aux marketeurs et aux créatifs de travailler main dans la main.
Offres personnalisées et ciblage comportemental
L’utilisation de différents segments d’audience, basés sur les comportements des clients et des algorithmes de ciblage, permet à la marque de proposer des offres personnalisées spécifiques à chaque client, en fonction de leur historique de recherche, de leur comportement sur le site, ou des intérêts qu’ils ont enregistrés. Comme je l’ai déjà dit, être créatif à l’ère de l’omnicanal, c’est d’abord et avant tout la capacité à créer des expériences de marque mémorables, et la personnalisation est clé pour obtenir cette intimité dont les marques ont besoin. En offrant des contenus spécifiquement conçus pour un client et ses intérêts, les marques maximisent leurs chances de le convaincre et de le convertir.
Gestion unifiée d’une campagne omnicanale
Enfin, la campagne omnicanale, qui est l’utilisation de l’ensemble des canaux disponibles avec la clientèle, à la fois physiques et en ligne, est le dernier pilier d’une campagne créative. Elle permet aux marques d’offrir une expérience intégrée réellement unique à leurs clients, en activant une campagne globale, mais assemblée dynamiquement en fonction du canal de réception. On a ainsi un ensemble d’éléments de campagnes qui sont combinés pour atteindre la performance maximale en fonction du moment et du device de consultation. C’est bien ce qu’est le cycle de la créativité à l’ère de l’omnicanal : activer une campagne de manière centralisée, la déployer partout, en mesurer la performance, puis l’optimiser en continu.
Sur la base de ces 4 piliers, et en les rattachant à une vision créative, les marques sont aujourd’hui à même de penser omnicanal : c’est-à-dire de penser comme se comportent leurs consommateurs, qui sont en relation avec une marque, et pas avec un canal.
Que pensez-vous des quatre compétences identifiées dans cet article? À votre avis, existe-t-il un autre pilier nécessaire à une approche créative dans un environnement multicanal ? N’hésitez pas à partager votre point de vue au sein des commentaires.