Dmexco 2015 : réflexions sur l’évolution du digital au sein des entreprises

De retour de Dmex­co, le plus gros salon du mar­ket­ing dig­i­tal en Europe qui avait lieu la semaine dernière, j’ai envie aujourd’hui de partager avec vous quelques réflex­ions qui me sont venues après ce pas­sage à Cologne, et qui font égale­ment suite à mon récent arti­cle « L’âge de la matu­rité dig­i­tale pour toutes les entre­pris­es ? ». Salon très inter­na­tion­al, on retrou­ve à Dmex­co l’ensemble des acteurs évolu­ant sur le marché du mar­ket­ing en ligne : agences, annon­ceurs, éditeurs de logi­ciels (comme Adobe Syst­tems), start-ups, venus des 4 coins de l’Europe, mais aus­si des États-Unis et du Japon.

Pour moi, c’est donc le lieu idéal pour échang­er avec nos parte­naires (inté­gra­teurs et agences), nos clients, nos prospects, mais aus­si pour pren­dre le pouls du mar­ket­ing dig­i­tal de manière générale. Voici dont un petit compte-ren­du express de ce que m’ont inspiré ces 2 jours de con­férence, avec 4 points se détachant par­ti­c­ulière­ment :

Le véri­ta­ble enjeu du dig­i­tal est un enjeu business
Il y a 2 ou 3 ans de cela, quand on ren­con­trait des annon­ceurs sur un salon, on ren­con­trait majori­taire­ment des gens appar­tenant au départe­ment IT. Aujourd’hui, on ren­con­tre de nom­breux mar­ke­teurs mais aus­si des exé­cu­tifs, dotés d’un réel rôle de déci­sion par rap­port aux choix technologiques. Il y a eu une véri­ta­ble prise de con­science que les déci­sions autour du dig­i­tal sont d’abord et avant tout des choix busi­ness, qui enga­gent une entre­prise, et ne peu­vent pas être lim­ités à des choix pure­ment tech­nologiques. Cette évolu­tion est égale­ment à reli­er au fait que les dirigeants doivent être les évangélisa­teurs du dig­i­tal. Comme le dis­ait Thier­ry Ben­haim, PDG de La Grande Récré, lorsqu’il évoquait la dig­i­tal­i­sa­tion de son entre­prise lors d’une con­férence EBG, le dig­i­tal est avant tout « un prob­lème de pouvoir ».

Le dig­i­tal est devenu le canal numéro 1 pour inter­a­gir avec ses consommateurs
Aujourd’hui, les annon­ceurs ont réal­isé que le dig­i­tal ne pou­vait plus être traité comme un canal « à part », mais était bien, au con­traire, le pre­mier canal avec lequel ils peu­vent engager avec leurs clients. Et ce, que la vente finale soit réal­isée en ligne ou non.

L’expérience client se trou­ve au cœur de toutes les prob­lé­ma­tiques dig­i­tales actuelles
Ce qui m’a égale­ment frap­pé au cours de ses 2 jours à Dmex­co, est que l’expérience client est de toutes les dis­cus­sions. Toutes les entre­pris­es, quelle que soit leur taille, sont con­scientes de l’importance de l’expérience client, et de la néces­sité de remet­tre le con­som­ma­teur final au cœur de leur démarche. L’objectif pour l’ensemble des annon­ceurs est aujourd’hui d’offrir la meilleure expéri­ence client pos­si­ble. Une expéri­ence unifiée entre tous les canaux, une expéri­ence sou­ple (« seam­less » — sans cou­ture – comme dis­ent nos amis améri­cains) qui ne fasse pas du dig­i­tal un canal à part, mais un moment comme un autre dans toutes les inter­ac­tions d’une mar­que avec son audience.

Les solu­tions inté­grées gag­nent du ter­rain sur les « point solutions »
Enfin, on ren­con­tre générale­ment 2 grands types d’acteurs dans ce type d’évènements : des éditeurs « point solu­tion », qui offrent une solu­tion à prob­lème pré­cis, ou des entre­pris­es telles qu’Adobe, offrant un pan­el de solu­tions inté­grées et unifiées. A l’heure actuelle, de plus en plus d’annonceurs optent pour la sec­onde option, et l’intégration des solu­tions est dev­enue un véri­ta­ble enjeu, en ter­mes de pro­duc­tiv­ité et de créa­tion de valeur. En effet, les entre­pris­es ne veu­lent plus voir leurs équipes gér­er des dizaines de prestataires dif­férents, et préfèrent leur libér­er du temps afin qu’elles puis­sent se con­sacr­er à des tâch­es pos­sé­dant une réelle valeur ajoutée.

Et vous, étiez-vous présents à Dmex­co cette année ? Qu’en avez-vous pen­sé ? N’hésitez pas à échang­er sur le sujet dans la sec­tion Commentaires !