#AdobeFrance10K | Jean-Etienne Cornuau, graphiste et autodidacte

Sans être un “super technicien”, la cohésion des logiciels et l’échange facilité entre eux me permettent de les mettre rapidement au service de mes besoins.

Jean-Etienne Cornuau

Notre compte Twitter @AdobeFrance a dépassé la barre des 10 000 followers ! C’est un moment qui nous touche et nous souhaitons vous dire merci ! Afin de rendre hommage à notre communauté, nous vous proposons de découvrir chaque jour un portrait de créatifs. Ce projet, que nous avons appelé #AdobeFrance10K, consiste en 3 questions posées à 15 créatifs qui suivent nos aventures depuis nos débuts sur Twitter !

Aujourd’hui, on retrouve Jean-Etienne Cornuau, photographe autodidacte et graphiste qui revient sur son parcours suite à nos 3 questions :

1/ Pourquoi suivez-vous @AdobeFrance ?

Pratiquant mon activité professionnelle dans une entreprise d’assurance, je suis un peu isolé dans mon domaine. Je trouve dans les publications d’Adobe, sur les réseaux sociaux, des informations sur les nouveautés, les innovations et leurs applications qui m’inspirent et m’aident à rester performant. Etant autodidacte, j’ai également gardé cette habitude de remettre en question mon travail en me tenant au fait des nouveautés, des modes ainsi que des processus innovants.

2/ Quel rôle jouent les technologies Adobe dans votre vie de créatif ? Qu’est-ce qui vous a marqué dans leur évolution ?

Les technologies Adobe apportent des solutions pratiques à mes problématiques de création de supports de communication : print, web en intranet & internet, vidéo, photo, etc. Même sans être un “super technicien”, la cohésion des logiciels et l’échange facilité entre eux me permettent de les mettre rapidement au service de mes besoins.

Souvent, je suis mis à contribution pour trouver une solution à une campagne de communication qui met en œuvre beaucoup de techniques. Etant l’un des seuls à maîtriser, dans l’entreprise, toutes les technologies à utiliser, je dois pouvoir facilement et rapidement enchaîner les processus, de la postprod à la mise à disposition du produit fini.

J’ai fait connaissance des logiciels Adobe, notamment avec Photoshop et Illustrator à leur arrivée en France sur un Mac II X avec un écran en 256 niveaux de gris. J’ai également découvert le Postscript à cette époque sur une LaserWriter II. Depuis, j’ai évolué avec les nouvelles versions de ces logiciels. Avec l’arrivée d’Indesign est venu l’abandon d’Xpress.

Ce qui m’enthousiasme toujours dans les logiciels Adobe, c’est le souci de l’amélioration de l’interface, de la facilité dans la mise en œuvre de techniques parfois complexes, tout en laissant l’utilisateur maîtriser les processus créatifs.

Pour moi qui ne suis pas un « artiste », cela me permet de mettre « ma patte » dans mes réalisations en gardant la maîtrise de l’outil.

3/ Quelle(s) évolution(s) voyez-vous pour votre métier dans les années à venir ?

Je suis un utilisateur “atypique” parce que mon parcours n’est pas passé par les écoles. Je n’ai suivi qu’un parcours de dessinateur paysagiste.

Autodidacte en photographie, vidéo, mise en page, dessin et animation, je pense avoir une vision décalée de mon métier. Pour autant je pense qu’un graphiste devra avoir de plus en plus de connaissances sur la mise en œuvre de tous les outils permettant de créer une communication multi support, pas seulement web-print, mais également sur la création d’images (photos, vidéos, animations, etc.) et le processus de postprod à mettre en œuvre. Mais cela ne sera pas suffisant pour faire une communication de qualité.

Notre culture et notre éducation modèlent notre mode de lecture et notre vision de ce qui est esthétique, élégant… Les professionnels doivent donc être de bons techniciens, sachant exploiter tout le potentiel des logiciels, mais aussi être de bons graphistes qui aient de solides connaissances des “règles” de lecture, de mise en page, construction d’une image et, plus globalement, de l’esthétisme. Nous héritons de siècles d’usage du papier avec des principes acquis et maîtrisés, cela ne doit pas être en concurrence avec les nouveaux vecteurs de communication mais en harmonie. Les effets “spéciaux” ou spectaculaires ne doivent pas être mis à toutes les sauces parce que “ça fait moderne”, ils doivent être au service de la compréhension, du message. Le professionnel devra donc trouver un équilibre.

Le Creative Cloud contribue à cette cohésion en conservant des réglages qui peuvent paraître obsolètes. Pour moi, ils sont indispensables. Par contre, il faudra continuer à former les utilisateurs à leurs usages et aux raisons de leurs existences. Adobe a un rôle à jouer dans ce domaine en expliquant, en informant, en formant les jeunes graphistes, en étant un vecteur de qualité par sa propre communication.

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Une création originale de Jean-Etienne Cornuau.

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