Affichage dynamique : déterminer le ROI
A l’heure actuelle, nos clients sont de plus en plus nombreux à vouloir se mettre à l’affichage dynamique (appelé « _digital signage _» en anglais) au sein même de leurs magasins. Cet essor n’est pas nouveau mais il est lié à une stratégie globale de mise en avant du digital, qui vise finalement à proposer dans des espaces physiques des contenus et des offres aussi complets et interactifs que ceux présents sur internet.
Aujourd’hui, les entreprises doivent pouvoir gérer leurs écrans interactifs simplement, aussi facilement que leur application ou leur site web. C’est pour cela qu’a été créé le module Screens au sein d’Adobe Experience Manager. On peut y gérer les emplacements d’écran, les canaux et les affichages spécifiques depuis une plateforme unifiée, afin d’offrir des expériences fluides à ses clients sur tous types d’écran. Surtout, on peut finalement unifier sa stratégie de communication digitale avec sa stratégie de communication en point de vente.
Néanmoins, comme pour toute technologie, il est nécessaire de définir des objectifs mesurables dès le départ afin de pouvoir mesurer son ROI. Sans cela, impossible de déterminer si l’expérience a été un succès ou non !
Des avantages multiples pour l’affichage dynamique
Canal de communication innovant, l’affichage dynamique permet de se rapprocher de son audience en intégrant toutes les possibilités qu’offrent les nouvelles technologies (flexibilité, personnalisation, adaptation, tracking…).
Il a été prouvé que l’affichage dynamique capte davantage l’attention, jusqu’à 10 fois plus qu’un affichage papier traditionnel (Intel Ontario, 2012).
L’impact sur la mémorisation des consommateurs est également bluffant. Ainsi, les visiteurs d’un centre commercial qui ont aperçu une publicité sur un écran de l’un des magasins sont 1.56 fois plus susceptibles de s’en rappeler et 1.40 fois plus susceptibles d’acheter dans ce magasin (Etude Arbirtron 2014).
Deux business modèles possibles pour l’affichage dynamique
La priorité est donc avant tout de définir ses objectifs, en s’interrogeant sur ce qu’un écran interactif peut ou doit remplacer, et en quoi il peut booster la performance commerciale.
Et ces objectifs ne sont pas toujours financiers. Or, trop souvent, ces projets sont pensés uniquement en opposant coût de mise en place et ventes additionnelles générées. Il existe en fait 2 business modèles possibles :
Le modèle publicitaire classique, basé sur le ROI (Return On Investment)
Il s’agit là d’utiliser le dispositif en tant qu’espace publicitaire pour le louer à d’autres marques. Par exemple, on peut imaginer la diffusion de publicités pour des hôtels haut de gamme au sein d’une concession automobile haut de gamme.
Le modèle marketing, basé sur le ROO (Return On Objectives)
Ici, on ne génère pas de revenus directs, mais on répond à des objectifs divers et variés :
- Branding : faire connaître ou valoriser la marque, améliorer l’expérience client, booster l’engagement avec son audience…
- Entertainment : distraire et retenir les gens au sein d’un espace…
- Information : partager de l’information en temps réel, aider à s’orienter (par exemple au sein d’un hôtel).
- Productivité : offrir des gains de temps et d’argent. Pour reprendre l’exemple de notre concession automobile, elle pourra faire le choix de présenter uniquement certains modèles ou de mettre en avant des accessoires, réduisant ainsi ses coûts de stockage.
C’est donc autour de ces 2 modèles qu’il faut construire la performance attendue, afin de pouvoir calculer si le coût prévu y répond bien. Bien évidemment, de nombreuses marques tentent de mixer ces approches : je me sers des écrans pour parler de mes produits, fournir de l’information, faire du branding et, à certains moments, je vends de l’espace publicitaire, en valorisant le trafic devant ces écrans.
Il faut donc être capable de construire des modèles de rentabilité autour du volume de trafic autant qu’autour des objectifs initiaux. Sans ces objectifs, impossible de mesurer le succès. Si on ne mesure rien, cela sera forcément un échec : des résultats non-fixés ne sont jamais atteints…
De votre côté, comment évaluez-vous le rendement de vos campagnes d’ affichage dynamique ? N’hésitez pas à partager vos expériences au sein des commentaires !