Adobe Stock Premium : des contributeurs d’exception donnent un nouveau souffle aux banques d’images
Tout au long de la semaine dernière, nous avons dévoilé les visages de cinq photographes français dont le talent inspire aujourd’hui la création publicitaire autant qu’il séduit les galeries d’art et qui ont rejoint la collection Adobe Stock Premium.
Enrichissant cette collection née d’une curation minutieuse de leurs travaux personnels, chacun d’eux a également réalisé une série de photos propres au storytelling. Loin des sentiers battus et des codes de l’imagerie de stock, ces contributeurs renouvellent le genre, prônent une nouvelle forme d’inspiration et proposent aux directeurs artistiques et aux marques un nouveau langage iconographique pour s’exprimer.
Des contributeurs exceptionnels pour des images spectaculaires.
Julie de Waroquier
Photographe autodidacte, également professeure de philosophie, Julie de Waroquier essaie de sonder l’inconscient dans ce qu’il a de plus poétique, et d’une certaine manière, collectif : chaque photo s’appuie sur des codes visuels et symboliques traditionnels pour exprimer des émotions universelles et oscille entre rêve et réalité.
Pour sa série inédite, elle a choisi de travailler sur un objet a priori non poétique et s’est amusée à le transposer dans son monde onirique. Le vélo, est un accessoire souvent présent dans les publicités de l’univers du sport pour démontrer l’aspect mécanique ou la performance. Elle tente de modifier cette connotation grâce à trois images où le vélo n’apparaît plus comme un accessoire de sport, mais comme une évasion par rapport au réel. « Dans L’échappée belle, je vais du particulier à l’universel à travers l’onirique, en jouant sur les codes de l’inconscient collectif. L’objet est détourné de son symbolisme habituel dans une démarche inattendue qui déconstruit pour créer le rêve. Associé à d’autres finalités que le sport et la performance, le vélo devient, par ce contre-pied, un passeur de rêve et d’émotion qui touchent à l’universel » déclare-t-elle.
Vincent Bousserez
Attiré par le dessin et la peinture dès son plus jeune âge, Vincent est influencé par l’œuvre de son parrain, le peintre Michel Bousserez. Largement inspiré par ses voyages, l’artiste développe une esthétique où les lignes, les couleurs et la lumière se mélangent et participent à révéler la vision unique du photographe.
Pour Adobe Stock Premium, il a donné corps à son rêve de mettre en scène de célèbres jouets dans des paysages réels. Une série baptisée Nostalgie dont il précise « qu’il a envisagé lumière et chromie de chaque prise de vue autour d’une esthétique et d’une ambiance communes, pour que l’objet trouve une résonnance dans l’esprit des gens. Ma démarche artistique avec mes séries personnelles nourrit chaque création que je réalise également pour les annonceurs. »
Léo Caillard
Léo Caillard fait partie de cette nouvelle génération d’Artistes travaillant la création avec un regard singulier. Loin de l’instantané, il propose une approche plasticienne et méticuleuse de la photographie. Par le jeu des techniques actuelles, il fait se rencontrer différentes époques au cœur d’une même œuvre qui soulèvent, non sans humour, de véritables questions sur nos habitudes sociales.
Son emblématique série Hipsters in Stone autour de statues habillées qui s’intègrent dans l’univers lifestyle a naturellement trouvé sa place dans la collection Adobe Stock Premium. La temporalité passé/présent est au cœur de l’approche de Léo qui, en habillant les statues, s’interroge sur la puissance du vêtement, la représentation de soi et les codes sociaux qui nous représentent. Une fois habillée, la statue perd son aspect iconique et devient un individu de notre époque. Pour lui, « une photo est d’autant plus forte que l’objet photographié arrive à devenir réel. Je n’attends pas que les éléments viennent à moi, je préfère les créer. Pour préparer les photomontages de la série Hipsters in Stone, je suis passé par un casting de mannequins aux mensurations des statues, que j’ai habillés et photographiés dans les postures des statues, avec les mêmes éclairages… Créer cette nouvelle réalité a nécessité un travail très méticuleux. »
Benoit Lapray
Dans ses créations, Benoit Lapray cherche à figer le temps entre pose et instant décisif, ce temps suspendu qui semble guider son travail. Il aime également questionner, y compris en mettant en scène le paradoxe, permettant au spectateur de voir des messages au-delà des visuels, dans un jeu de dialogue qui ne dévoile pas toutes ses clés.
Avec sa série Illuminati, il explore le monde des « télécoms » et plus globalement de la communication. Un sujet qui l’intéresse particulièrement et qu’il souhaitait traiter dans son travail photographique. Il délivre un message « sans juger, dans une recherche esthétique et créative tout à fait compatible avec un fort impact publicitaire. De ce point de vue, le numérique est aussi noble que l’argentique, la retouche aussi noble que l’instant, la banque d’images aussi noble que la prise de vue. Le numérique et les nouvelles technologies, avec les réseaux sociaux, peuvent aider dans la quête artistique et apporter de la visibilité, comme ils m’ont aidé à émerger. »
Benjamin Taguemount
Formé aux Beaux-Arts de Caen avant de rejoindre une compagnie de danse contemporaine en tant que scénographe et photographe, puis à l’École Nationale Supérieure Louis Lumière, Benjamin Taguemount développe une esthétique singulière principalement orientée autour du corps comme moyen d’expression et combinant des références antiques et modernes.
Pour la série pleine de sensualité et de sensibilité qu’il a réalisée, il confie que « la puissance de l’outil est rehaussée par un travail important de phrasé chorégraphique. L’image est figée par l’aspect pulsé de la matière et par l’impact de la lumière sur le corps : on distingue un avant et un après, un temps court de lâcher prise et d’intimité détaillée qui capture l’instant entre deux états dans le mouvement. »
Découvrez les cinq portfolios de ces talentueux photographes sur Adobe Stock Premium et une sélection de leurs photos lors d’un accrochage du 31 mai au 6 juin à la Fisheye Gallery à Paris !