Portrait d’une contributrice : Céline Rolland
Céline Rolland, alias Lynea sur Adobe Stock, dessine depuis sa plus tendre enfance. Après avoir passé dix ans dans le milieu de la mode, elle a décidé d’ouvrir son propre studio de design, en se lançant en parallèle dans la création d’illustrations. Ce qui n’était au début qu’un travail à temps partiel est vite devenu une carrière florissante.
Source : Lynea / Adobe Stock
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours et nous expliquer comment vous êtes devenue artiste ?
Dès que j’ai commencé à dessiner, je ne me suis plus jamais arrêtée. En France, les écoles étaient – pour la plupart – fermées le mercredi. Les enfants profitaient généralement de cette journée pour faire du sport, jouer de la musique ou rester tranquillement chez eux. J’ai choisi d’étudier le dessin aux Beaux-Arts, où j’ai également abordé le design, la photographie, le graphisme et l’architecture. C’était une période très stimulante ! Mais ce qui me plaisait par-dessus tout, c’était la mode. Je suis donc montée à Paris pour intégrer l’École Duperré, et une fois diplômée, j’ai passé dix ans à créer des vêtements pour enfants.
Pourquoi êtes-vous devenue contributrice Adobe Stock ?
Après dix années passées à Paris, j’ai décidé de revenir dans ma petite ville natale. Comme les perspectives d’emploi n’y étaient pas vraiment réjouissantes, je me suis dit que le mieux était de monter ma propre affaire. J’ai donc créé un petit studio et c’est en percevant des commissions sur mes illustrations que j’ai découvert l’univers des banques d’images. J’ai très vite compris que je pouvais devenir contributrice. Je n’ai eu aucun mal à cerner les besoins des acheteurs puisque j’en étais une moi-même !
Source : Lynea / Adobe Stock
Êtes-vous contributrice à temps partiel ou à plein temps ?
La situation a évolué progressivement. Au début, je ne travaillais que quelques heures par semaine puis, au bout d’un an, j’exerçais cette activité à temps partiel, et maintenant, au bout de trois ans, je m’y consacre à plein temps.
Quels avantages y a-t-il à vendre vos créations sur Adobe Stock ?
Au départ, je travaillais simplement pendant mes moments libres. Avec le recul, je me dis que c’est une vraie chance de pouvoir créer en toute liberté. Adobe Stock est la plateforme idéale pour explorer son style sans le moindre préjudice.
Source : Lynea / Adobe Stock
Vos créations reflètent, pour la plupart, un style vintage, voire historique. Comment avez-vous trouvé votre style et où puisez-vous votre inspiration ?
Je pense que nous sommes tous le produit de notre personnalité et de notre culture. C’est l’essence même de l’inspiration et du style de chacun. J’ai toujours été une adepte du vintage. Dès que j’en ai l’occasion, je vais flâner dans les marchés aux puces. Une année, j’ai passé des vacances dans le Sud de la France où j’ai déniché un livre du XIXème siècle avec de superbes gravures d’oiseaux. Je suis littéralement tombée amoureuse des illustrations, et c’est ainsi que j’ai commencé à travailler dans ce style.
Source : Lynea / Adobe Stock
Êtes-vous déjà tombée sur des reprises de vos créations ? Qu’avez-vous ressenti ?
Oui, de nombreuses fois, et toujours par hasard. À chaque fois, je suis surprise et tellement fière en même temps. C’est comme voir son enfant grandir et voler de ses propres ailes !
Quelles sont les difficultés et les satisfactions que vous éprouvez dans la gestion quotidienne d’un portfolio dans une banque d’images ?
C’est parfois difficile de travailler seule. Il y a des moments de doute et beaucoup de questions auxquelles il faut trouver la réponse soi-même. Je dois sans cesse me renouveler et rester motivée. Mais au final, c’est très gratifiant de voir le volume de ses ventes augmenter. C’est la plus belle des récompenses, et je suis toujours étonnée de voir mes images se vendre à l’autre bout du monde et être utilisées par des cultures si différentes les unes des autres.
Source : Lynea / Adobe Stock
Quel processus suivez-vous pour créer une illustration vectorielle ?
Bien qu’il s’agisse de contenus vectoriels, je commence systématiquement à travailler sur papier. C’est le meilleur moyen d’entretenir sa créativité. Ensuite, je numérise mon illustration pour obtenir un fichier vectoriel. J’essaie toujours de créer plusieurs versions. Parfois, la composition finale est très éloignée de mon idée d’origine, mais peu importe : c’est le résultat qui compte.
Pouvez-vous nous présenter l’une de vos images qui se vend le mieux et nous expliquer à quoi, selon vous, elle doit son succès ?
Cette image représente des hommes en costume, à têtes d’animaux. C’est un mélange d’antan et de modernité. La force de cette image réside dans son originalité – elle se démarque de ce qu’on trouve habituellement dans les banques d’images. Elle a également une touche d’humour, et est très facile à modifier et à intégrer.
Source : Lynea / Adobe Stock
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui veulent devenir contributeurs de banques d’images ?
Je n’ai qu’un conseil à formuler : soyez vous-même. Les banques d’images ont considérablement évolué. Les contributeurs sont de plus en plus nombreux, et les images aussi. Mettre en avant sa personnalité est le meilleur moyen de sortir du lot.
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